Le Subterfuge Himmler-Wagner : selon la loi militaire allemande de 1935 en vigueur en 1940, pour intégrer la Wehrmacht un soldat devait posséder la nationalité Allemande...

Or les Alsaciens et les Mosellans avaient « réintégré la nationalité française » depuis 1918, à fortiori entre 1940 et 1945. En raison d’une soi-disant appartenance au Altdeuschen Reich, la nationalité Allemande fut octroyée d’office aux INCORPORES DE FORCE, en même temps que l’uniforme nazi leur fut imposé. La preuve irréfutable d’une politique d’Etat, ce n’est pas un Gauleiter qui peut prendre une décision régalienne ! (Preuve le frère de M. HUGEL)

À la fin du conflit : Les incorporés de force SURVIVANTS sont redevenus FRANÇAIS en 1945 après avoir traversé le Rhin au pont de Kehl… Aucune décision d’Etat ne les avait dépossédés de la nationalité allemande… Question : Quelle est la nationalité de l’Incorporé de Force mort au front avec l’uniforme « Feldgrau » sur le dos ? Qui avait décidé de l’octroi de la nationalité allemande ? En raison de quels arguments juridiques les morts ne seraient-ils plus allemands ?
L’Allemagne peut-elle refuser d’endosser ses responsabilités d’Etat ? Au nom de quoi l’indemnisation des orphelins allemands nous serait elle refusée ?
L’indemnisation allemande au profit de la FEFA ne peut pas nous être opposée parce que :
Premièrement : l’indemnisation ne fut pas versée en repentance du crime contre l’humanité commis par les Nazis en incorporant de Force dans la Wehrmacht, les Alsaciens et les Mosellans des classes 1908 à 1928. UN CRIME JAMAIS RECONNU OFFICIELLEMENT par la RFA.
Deuxièmement : elle fut versée pour aplanir les difficultés diplomatiques rencontrées sur le chemin de la construction européenne. Mais aussi contre la restitution des terrains de la FORET DU MUNDAT (Obermundatwald) retenus sous séquestre par la France.
Troisièmement : L’indemnisation allemande versée à la FEFA n’a jamais concerné les Orphelins des Incorporés de Force, elle avait été réservée aux Incorporés de Force survivants et aux veuves.

D’autre part nous aurions été indemnisés par les services de l’ONACVG depuis 1945 ?

Cette affirmation allemande est démentie par la lettre de la Ministre française des Anciens Combattants en novembre 2019.

Gérard Michel